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Caniconsultant -->> son aide en pratique

 

Caniconsultant(e): son aide en pratique

 

Le chien est intégré de manière tellement étroite à la famille, que ses membres en viennent parfois jusqu’à « oublier » que leur chien est…. un chien !! C’est à dire un animal social –comme nous- mais d’une espèce différente.

Les rôles qui lui sont attribués comme « membre de la famille » ont beaucoup compliqués la vie d’un chien d’aujourd’hui.

Il est l’ami de l’enfance, le confident de l’adolescence, celui qui console, rassure, remplace une présence, supportant les humeurs de chacun sans jamais juger…

On lui demande de faire peur aux mal intentionnés, mais d’être gentil avec les amis, d’être dissuasif mais pas menaçant, de défendre mais de ne pas attaquer, de montrer les dents mais de ne pas mordre

Dans nombre de ces rôles et malgré ses immenses capacités d’adaptation, le chien est souvent placé dans des situations ambiguës, de double contrainte, incompréhensibles pour lui et génératrices de stress.

Attentes souvent contradictoires et rôles multiples conduisent ainsi l’animal à produire des réponses (comportements) qui ne sont pas celles souhaitées par la famille, et d’incompréhensions du chien en incompréhensions de ses propriétaires, s’accroissent les tensions jusqu’à la détérioration, voire la rupture des relations.

Une diffusion massive mais réductrice et simplificatrice des connaissances sur le chien,  freine un public en demande de solutions à aller vers un professionnel dont l’intervention devient alors pourtant indispensable.

Vers qui se tourner ? devient sa question principale. 

On connaît le vétérinaire, l’éducateur canin, mais qui est donc le Caniconsultant ? Quelle forme d’aide propose t-il d’apporter ? Dans quels cas peut-on solliciter son aide ?

 

Une approche relationnelle :

 

Lorsque des comportements indésirables du chien apparaissent, il est commun chez ses propriétaires de vouloir agir sur l’animal même, pour tenter  d’enrayer, contrer le comportement gênant ou d’en discipliner les manifestations, par une médicalisation ou un dressage (appelé "éducation") par exemple.

Comment dresserait-on (pardon!... "éduquerait"-on) un chien à ne pas dégrader l'habitat, gémir, aboyer, uriner ou déféquer… par exemple quand on s’absente de la maison ?

De même peut-on se contenter de médicaliser et/ou castrer un chien qui menace et mord humains ou congénères, en réduisant ainsi l’animal à un simple fonctionnement organique ?

 

Les Caniconsultants refusent d’observer le chien et ses désordres du comportement, comme s’il était un sujet isolé, autonome, imperméable et indépendant de son environnement et de ses relations à ses propriétaires.

Chaque chien est unique et s’est trouvé façonné par sa lignée, son vécu prénatal, sa naissance, son développement précoce durant le temps passé avec sa mère et sa fratrie, ajoutés de ses expériences dans son environnement d’adoption.

Chaque famille aussi est unique, avec les individus qui la constituent, l’histoire, la sensibilité et les diverses attentes, parfois contradictoires, de chacun face au chien.

C’est cette infinie diversité qui fait que la situation problématique d’une famille avec son animal, n’aura pourtant jamais exactement les mêmes raisons ni les mêmes solutions.

Pour le Caniconsultant, ses propositions de résolution seront donc adaptées à chaque cas particulier, sans standardisation des attitudes et des protocoles, ni séance/type avec questionnaire/type.

Avec ses comportements désordonnés, le chien n’est pas forcement « détraqué », malade ou méchant, et s’il se comporte de manière inexpliquée, il a d’abord besoin d’être compris.

 

C’est à ce niveau qu’intervient le Caniconsultant, en faisant considérer que les « troubles » de l’animal doivent être abordés comme des difficultés d’adaptation de l’individu à son milieu, et donc bien comme des troubles de la communication et de la relation.

Pour n’importe quel comportement dérangeant du chien et suivant les difficultés du quotidien, le Caniconsultant rencontrera impérativement à domicile, tous les cohabitants en présence (humains et animaux) .

Si d’autres approches ont déjà été essayées, parfois avec acharnement (je pense  à des séances d’éducation canine poursuivies des mois durant, ou/et des médicalisations successives elles aussi prolongées) il n’est pas raisonnable d’exiger du Caniconsultant, une résolution "éclair" des problèmes rencontrés.

 

Si de longues et vaines démarches ont pu mener au découragement, un minimum de constance est souhaitable, dans la poursuite du travail que propose le Caniconsultant.

Mieux connaître les codes sociaux du chien et les bonnes raisons de les observer dans l’établissement de quelques nouvelles règles de vie, demande à chacun (humain et chien) un temps d’adaptation.

Cela dit, si clarté, constance et cohérence viennent à présider dans la relation avec le chien, l’atténuation voire l’extinction des conduites gênantes de celui-ci ne tardent pas. Deux ou trois entretiens (rarement plus) sont nécessaires pour réorganiser une relation et rétablir une bonne communication avec l’animal, où anthropomorphisme et idées reçues ne régneront plus.

 

Parlons « finances »:

 

Certaines conduites indésirables du chien, parfois supportées des mois durant, se révèlent bien plus onéreuses en dépenses diverses, que les services du Caniconsultant. (Ex : les dégradations dans la maison, la voiture, le jardin… et les achats et réparations qui en ont découlés ; ou les conduites agressives, les éliminations (dites: "malpropretés")… et les recettes, matériel et substances qui ont été testées pour remédier….etc. etc.)

Faire appel au Caniconsultant pour mieux comprendre et être compris de son chien, est en conséquence une démarche plus économique qu’il n’y paraît, surtout et d’abord en ce qui concerne le désarroi de l’animal. Car c’est bien de détresse du chien qu’il s’agit, et de ses difficultés à trouver les comportements justes, en face de situations souvent incompréhensibles pour lui.

 

Et pour la prévention :

 

Insuffisamment consulté pour cela, le Caniconsultant tient pourtant aussi un rôle important en terme de prévention : bon nombre de situations parfois bien envenimées dans la relation avec un chien, auraient pu en effet être évitées si son aide spécialisée avait été sollicitée en amont.

Faire appel à son soutien lors de l'acquisition d'un chiot ou mieux encore avant même cette acquisition, serait souhaitable pour tous les futurs propriétaires, surtout quand il s’agit du choix d’un premier petit compagnon.

Un ou deux entretiens permettent de s’informer du besoin d’accompagnement singularisé d’un très jeune animal, et de l’aider à développer ses compétences extraordinaires, mais limitées par son immaturité.

Lors de l’adoption d’un chien adulte en refuge, le Caniconsultant aide à  construire rapidement une relation harmonieuse avec l’animal, en installant de bonnes habitudes et en évitant les maladresses à ne pas commettre avec ce nouveau venu, au passé immanquablement traumatique.

En conclusion, quand on a besoin d’un Caniconsultant, la difficulté reste de trouver celui (ou ceux) qui exerce (ent) sur la région où l’on habite.

Danièle Mirat Caniconsultante

 

Lettre ouverte à tous ceux dont le chien dégrade ou salit dans l'habitat ou bien encore aboie... ou tout cela à la fois... !

Coup de gueule en 2006: Attention à ne pas confondre…. !  avec un métier et des agissements qui ne sont pas ceux de Caniconsultant  (vu à la télé...)